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Le Parisien: Maître Adrien WEIL obtient la relaxe d'un prévenu poursuivi pour avoir commis 94 excès de vitesse.

Le 28 janvier 2013

Versailles : un conducteur relaxé après avoir été flashé 94 fois

 

Julien Constant 

ARCHIVES.  | LP / Laurent Mauron

  Un chef d'entreprise de 40 ans a été relaxé ce vendredi par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines). Le tribunal a considéré qu'il n'y avait de preuve suffisante pour lui imputer le délit de mise en danger de la vie d'autrui. En un an seulement, sa BMW X6 a été flashée à 94 reprises, dont une dizaine de fois pour de grands excès de vitesse. <btn_noimpr>   Une peine d'un an de prison et trois ans de suspension du permis de conduire avaient été requise.

La voiture de ce gérant d'une société de fruits et légumes près de Rouen (Seine-Maritime) avait notamment été flashée le 1er janvier 2012, jour où son compteur a affiché 235km/h contre les 70km/h autorisés, soit près de trois fois la vitesse limite. Le prévenu ramenait alors son fils âgé d'une dizaine d'années chez son ex-femme, dans l'Essonne.

«Je ne suis pas systématiquement le conducteur de la voiture», avait expliqué le quadragénaire devant la présidente du tribunal, qui a relevé que «les excès de vitesse ont toujours lieu le jour où il doit aller chercher son fils». Sa compagne actuelle a poursuivi en reconnaissant conduire «de temps en temps» les différents véhicules du chauffard, sans pouvoir préciser si elle était au volant au moment où la BMW a été flashée. Les enquêteurs étaient remontés jusqu'au chef d'entreprise en recoupant la géolocalisation de son téléphone portable, ainsi que les relevés du badge de télépéage.

Les avocats de l'automobiliste ont démontré que la seule photo de la plaque d'immatriculation à l'arrière du véhicule ne constituait pas une preuve de la culpabilité de leur client. «Il est impossible de prouver que la personne est l'auteur de l'infraction, à moins qu'elle ne se dénonce », s'est emporté Me Adrien Weil. Le tribunal lui a donné raison et amènera peut-être les autorités à reconsidérer leur stratégie.   LeParisien.fr

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